Prière des dieux Celtes - Prière à nos dieux Composée en 1994 par le druide Ambigatos. |
"Loué sois-tu Dagodevos, dieu tout puissant et très bon Toi qui nourrit de ton chaudron notre corps physique et notre âme incréée Loué sois-tu Teutatès, père du Peuple Celte Toi qui défends la culture et l'identité des Celtes menacés Et qui rassemble dans notre égrégore tous les ancêtres de notre race Loué sois-tu Taranis, maître des phénomènes atmosphériques Toi qui nous donnes jour après jour la force de lutter dans les combats Loué sois-tu Lugos, lumière du monde Toi qui nourris de ta science parfaite notre esprit et notre intellect Loué sois-tu Esus, prince de l'univers, maître cosmique des druides Dont les subtiles vibrations nous relient directement à l'Incréé Loué sois-tu Ogmios, premier de tous les druides Toi qui fis don à notre peuple de ton écriture sacrée Loué sois-tu Bélisama, reine très brillante et très rayonnante Toi qui protège nos guerriers dans les périls qui les guettent Loué sois-tu Sucellos, protecteur des foyers Celtes Toi qui aides le vieillard à franchir l'initiation suprême Loué sois-tu Cernunnos, symbole de la nature féconde, Toi qui veilles avec bienfaisance sur les animaux de nos forêts Veuillez tous ensemble, intercéder pour nous Auprès de celui dont vous êtes les émanations Et dont la connaissance échappe à notre entendement L'Incréé qu'aucun de nous ne peut regarder en face Pour qu'il renforce notre égrégore De ses vibrations d'amour, de paix et d'harmonie Afin que nous puissions appréhender et comprendre Chacun selon son degré d'évolution de son âme Les leçons des druides antiques, celles de ceux d'aujourd'hui Et celles que vous voudrez bien nous adresser Pour nous aider à vous rejoindre un jour Dans le monde de la Paix, de la Félicité et de la Lumière Le Sedodumno vers lequel nous aspirons tous, Awen !" |
Une belle leçon d'amour et de fraîcheur à méditer n'est ce pas ? Que cette prière nous rappelle d'où nous venons et qu'elle nous donne chaque jour la force nécessaire ! |
Le Coq Gaulois Le mot latin Gallus signifie à la fois "coq" et "gaulois". Certaines monnaies de l'Antiquité étaient frappées d'un coq, mais l'animal ne servait pas encore d'emblème aux tribus de La Gaule. C'est progressivement que la figure du coq est devenue la représentation symbolique du peuple français la mieux partagée par tous. Au Moyen Age, le coq gaulois est largement utilisé comme symbole religieux, signe d'espoir et de foi. C'est à partir de l'époque de la Renaissance que le coq commence à être rattaché à l'idée de Nation française qui émerge peu à peu. Sous le règne des Valois et des Bourbons, l'effigie des Rois est souvent accompagnée de cet animal censé représenter la France dans les gravures, sur les monnaies. Même s'il reste un emblème mineur, le coq est présent au Louvre et à Versailles. C'est la période révolutionnaire qui va consacrer le coq comme représentation de l'identité nationale. On le voit figurer sur un écu, orné du bonnet phrygien, sur le sceau du Premier consul et l'allégorie de la fraternité porte souvent un bâton surmonté d'un coq. |
Napoléon substitue l'Empire à la République et dès lors l'aigle remplace le coq car pour l'Empereur : "Le coq n'a point de force, il ne peut être l'image d'un empire tel que la France". Après une période d'éclipse, les "Trois Glorieuses" de 1830 réhabilitent l'image du coq français et le Duc d'Orléans, c'est à dire Louis-Philippe, signera une ordonnance indiquant que le coq devrait figurer sur les drapeaux et les boutons d'uniformes de la garde nationale. Le sceau de la IIe République représente la figure de la Liberté tenant un gouvernail marqué du coq, mais le coq continue d'être utilisé parallèlement au symbole de l'aigle, préféré par Napoléon II, comme signe de la permanence de l'Empire. La IIIe République voit la grille du Palais de l'Elysée s'orner d'un coq, "la grille du coq" que l'on peut voir encore actuellement. La pièce d'or de 20 francs frappée en 1899, est elle-même ornée d'un coq. Lors de la Première Guerre mondiale, l'affirmation du sentiment patriotique va faire du coq la figure de la résistance et du courage français face à l'aigle prussien. Cette représentation manichéenne sera de plus en plus utilisée à partir de ce moment, notamment par les caricaturistes, le coq devenant le symbole d'une France aux origines paysannes, fière, opiniâtre, courageuse et féconde. Pour les étrangers aussi, le coq symbolise la France, même si c'est un animal auquel on ne prête pas que des qualités. Si le coq n'apparaît pas comme un symbole officiel de la République, il représente bien une certaine idée de la France dans l'imaginaire collectif, notamment sportif. |
La Marseillaise Fruit de la Révolution française, l'hymne national accompagne la République naissante et combattante. Survivant aux deux Empires, à la Restauration et à l'Occupation, la République ne l'officialise définitivement qu'en 1946. Claude-Joseph Rouget de Lisle, capitaine du génie en garnison à Strasbourg, compose cet air dans la nuit du 24 au 25 avril 1792, à la demande du maire de cette ville, le baron de Dietrich. Le chant, intitulé Chant de guerre pour l'armée du Rhin, se répand dans le pays. Un général de l'armée d'Egypte, François Mireur, venu à Marseille afin de mettre au point la marche conjointe des volontaires de Montpellier et de Marseille, le fait paraître sous le titre de Chant de guerre aux armées aux frontières. Les troupes marseillaises l'adoptent alors comme chanson de marche. Ils l'entonnent lors de leur entrée à Paris, le 30 juillet 1792, et les Parisiens le baptisent La Marseillaise. Sous la Première République, cet hymne fait partie des airs et chants civiques qui ont contribué au succès de la Révolution. Les deux Empires, la Restauration et la IIe République lui préfèrent des chants de circonstance. Il faut attendre la IIIe République pour que La Marseillaise retrouve son rang d'hymne national en toutes les occasions où les musiques militaires sont appelées à jouer un air officiel. L'Etat français le conserve et le Gouvernement de la France libre lui redonne un statut de premier ordre aux côtés de l'hymne officieux, Le Chant des Partisans. Enfin, La Marseillaise est instituée hymne national par la Constitution de la IVe et de la Ve République (art. 2 de la Constitution du 4 octobre 1958). En 1974, le président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, la fait modifier d'après les partitions anciennes et réharmoniser avec un rythme différent. A partir de 1981, l'hymne sera de nouveau interprété d'après les partitions et le rythme en vigueur jusqu'en 1974. |
1er couplet Allons enfants de la Patrie Le jour de gloire est arrivé Contre nous de la tyrannie L'étendard sanglant est levé (bis) Entendez vous dans les campagnes mugir ces féroces soldats Ils viennent jusque dans vos bras, égorger vos fils, vos compagnes Aux armes citoyens ! Formez vos bataillons ! Marchons, marchons, qu'un sang impur abreuve nos sillons | 2e couplet Que veut cette horde d'esclaves De traîtres, de Rois conjurés ? Pour qui ces ignobles entraves, Ces fers dès longtemps préparés ? (bis) Français ! pour nous, ah ! quel outrage ! Quels transports il doit exciter ! C'est nous qu'on ose méditer De rendre à l'antique esclavage ! |
3e couplet Quoi ! des cohortes étrangères Feraient la loi dans nos foyers ! Quoi ! ces phalanges mercenaires Terrasseraient nos fiers guerriers (bis) Grand Dieu ! par des mains enchaînées Nos fronts sous le joug se ploieraient ! De vils despotes deviendraient Les maîtres de nos destinées ! | 4e couplet Tremblez, tyrans ! et vous, perfides, L'opprobre de tous les partis, Tremblez ! vos projets parricides Vont enfin recevoir leur prix (bis). Tout est soldat pour vous combattre, S'ils tombent, nos jeunes héros, La terre en produit de nouveaux Contre vous tout prêts à se battre |
5e couplet Français ! en guerriers magnanimes Portez ou retenez vos coups. Épargnez ces tristes victimes A regret s'armant contre nous (bis). Mais le despote sanguinaire, Mais les complices de Bouillé, Tous ces tigres qui sans pitié Déchirent le sein de leur mère | 6e couplet Nous entrerons dans la carrière, Quand nos aînés n'y seront plus Nous y trouverons leur poussière Et les traces de leurs vertus (bis). Bien moins jaloux de leur survivre Que de partager leur cercueil, Nous aurons le sublime orgueil De les venger ou de les suivre. |
Conduis, soutiens nos bras vengeurs ! Liberté, Liberté chérie ! Combats avec tes défenseurs (bis). Sous nos drapeaux, que la victoire Accoure à tes mâles accents, Que tes ennemis expirant Voient ton triomphe et notre gloire ! |
Le Drapeau Tricolore La Constitution de la Ve République pose dans son article 2 que l'emblème national est le drapeau tricolore bleu, blanc, rouge. Ce drapeau tricolore, visible sur les bâtiments publics, lors des commémorations, au cours des manifestations sportives, est le résultat d'une longue évolution. Héritage de la Révolution et de la République, il symbolise la Nation. Les monarques qui ont régné sur la France ont porté les trois couleurs distinctement : le bleu, le blanc et le rouge. La bannière bleue flotte pour le couronnement de Charlemagne, elle rappelle la chape de Saint Martin qu'il donna à un pauvre. De Clovis à Charles X, le manteau royal est bleu azur, paré de fleurs de lys d'or, symboles de loyauté et de fidélité. Sous le règne de Hugues Capet et sous sa descendance, c'est l'oriflamme rouge de Saint Denis, protecteur du royaume, qui est l'étendard du Roi. Le blanc a été de 1638 à 1790 la couleur du drapeau royal et du pavillon de la marine. De 1814 à 1830, il a été aussi la couleur des drapeaux de l'armée Royale. C'est la Révolution française qui va instituer le drapeau tricolore. Lors de la fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, le Champ de Mars est orné du pavillon aux trois couleurs. Un décret du 27 pluviôse An 2 (1794) stipule : "Le pavillon, ainsi que le drapeau national, sera formé des trois couleurs nationales disposées en trois bandes égales, de manière à ce que le bleu soit attaché à la garde du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant". |
La Restauration de 1815 souhaitera rétablir le drapeau blanc, symbole de continuité avec la royauté, le soulèvement de 1848 tentera d'établir le drapeau rouge comme étendard de la République. Le drapeau tricolore ne sera plus contesté : en lui se reconnaissent peu à peu toutes les familles et tous les courants d'opinion qui composent la nation française. |
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