วันศุกร์ที่ 27 กันยายน พ.ศ. 2556

La Féria de Nîmes

Chaque année, à la fin du mois de mai, Nîmes organise sa traditionnelle Féria de Pentecôte. Au programme de cette grande fête populaire : des concerts, des corridas, des bodegas et une ambiance festive surchauffée.
A Nîmes, la Féria de Pentecôte attire chaque année près d'un million de visiteurs. Pendant que les arènes vibrent au son des éclats de voix des toreros et des applaudissements du public, les rues de la cité romaine battent des records de fréquentation. Dès l'heure de l'apéritif, et jusque tard dans la nuit, une marée humaine se déverse dans le centre-ville et investit les "bodegas ", bars éphémères installés dans les rues, les cours et les patios. Traditionnellement, le début des festivités est lancé par la "pégoulade ", procession nocturne de chars lumineux et de musiciens progressant dans les rues de la ville jusqu'aux arènes. Des concerts ponctuent la soirée et emmène les fêtards jusqu’au bout de la nuit.

Les corridas

Les corridas tiennent une place centrale dans la Féria. Plusieurs corridas sont organisées en trois jours. Pourtant jusque dans les années 1950, elles n’étaient plus légales. Malgré tout quelques-unes se déroulèrent quand même. Il fallut attendre les années 1980/1990 pour que la Féria devienne une fête populaire grâce aux nombreuses autres activités parallèles (bodegas, concerts, etc.).

Les arènes

Les arènes de Nîmes sont le théâtre principal de ces férias, elles accueillent plusieurs représentations de tauromachie très prisées des connaisseurs ; l'été, les arènes vibrent au rythme des concerts qui sont donnés dans son enceinte. A l'époque romaine, les arènes étaient déjà le théâtre de divers spectacles organisés pour distraire les habitants de la cité et des alentours. Un rôle qui se perpétue au fil des siècles.
Que ceux qui manqueraient cette grande fête populaire se rassurent, Nîmes organise une session de rattrapage chaque année au mois de septembre : c'est la Féria des Vendanges.


History and Meaning of Iris

Primary Significance: With history dating back to Greek mythology, irises come in a rainbow of colors, the most popular being the deep blue variety. Their primary meanings include faith, hope, wisdom, courage, and admiration.

With striking uniqueness and beauty, irises have rich meanings, and when given as gifts, they can convey deep sentiments. With over 200 varieties in a wide spectrum of colors, the iris, which fittingly takes its name from the Greek word for "rainbow," can be found in virtually every part of the world, growing both naturally and in farms. While garden irises can come in any of these many varieties, the flower's cut versions are mostly blue (the most popular type), white, and yellow.
The iris's history is rich, dating back to Ancient Greek times when the Greek Goddess Iris, the messenger of the gods and the personification of the rainbow, acted as the link between heaven and earth. Purpleirises were planted over the graves of women to summon the Goddess to guide the dead in their journey. Ancient Egyptian kings marveled in the iris's exotic nature, and drawings have been found of the flower in a number of Egyptian palaces. During the Middle Ages, the meaning of irises became linked to the French monarchy, and the Fleur-de-lis eventually became the recognized national symbol of France. From their earliest years, irises were used to make perfume and as a medicinal remedy. Today, they are primarily seen in gardens, in bouquets, and in the wild all over the world.
Through its intricate history, the meanings of the iris has come to include faith, hope, and wisdom. Depending on factors such as color and region, irises may bear additional meanings as well. In some parts of the world, the dark blue or purple iris can denote royalty, whereas the yellow iris can be a symbol of passion. Irises may also express courage and admiration. The many meanings of the iris makes the flower a great choice for an array of gift giving occasions: corporate, sympathy, get well, just because, and birthday are just some of the occasions for which irises might be the perfect choice.
Today, the iris is the state flower of Tennessee, and the Fleur-de-lis is the emblem for the city of New Orleans. Irises are cultivated all over the world, and they can be found naturally in Europe, the Middle East, northern Africa, Asia, and North America.

le 14 juillet

Commémorant la prise de la Bastille du 14 juillet 1789, la fête nationale du 14 juillet est chaque année l'occasion d'un grand défilé militaire sur les Champs-Élysées en présence du président de la République et de tous les corps constitués, ainsi que d'un feu d'artifice et de bals populaires dans toutes les villes de France.

1789, la prise de la Bastille

Alors que les États Généraux convoqués au printemps 1789 se sont transformés en Assemblée nationale constituante, et qu'une grande agitation règne à Paris, la cause directe de cette première insurrection du peuple de Paris va être le renvoi de Necker, ministre populaire, par Louis XVI. Le matin du 14 juillet, le peuple de Paris prend des armes aux Invalides et se dirige vers la vieille forteresse royale de la Bastille, s'en empare après une fusillade sanglante et délivre les prisonniers qui y étaient enfermés. La capitulation du roi suit : il rappelle Necker et reconnaît les nouvelles autorités parisiennes, le maire Bailly et le commandant de la Garde nationale, La Fayette.

1790, la Fête de la Fédération

Le 14 juillet 1790, la démolition de la forteresse de la Bastille est achevée et 260 000 Parisiens ainsi que le roi, la reine et des délégués de tous les départements célèbrent sur le Champ-de-Mars le premier anniversaire de la prise de la Bastille. C'est la Fête de la Fédération, qui consacre le succès éphémère de la monarchie constitutionnelle.

1880, le 14 juillet devient la fête nationale

Par la suite, la célébration du 14 juillet est abandonnée jusqu'à ce que, sous la IIIe République, par la loi du 6 juillet 1880, le 14 juillet soit proclamé fête nationale. Afin de témoigner du redressement de la France après la défaite de 1870, l'accent est alors mis sur le caractère patriotique et militaire de la fête qui débute, le 13 au soir, par une retraite aux flambeaux. Le lendemain, les cloches des églises annoncent le défilé militaire. Bals et feux d'artifice terminent la journée. Ainsi, depuis 1880, le 14 juillet est officiellement la fête nationalefrançaise et symbolise pour les Français la fin de la monarchie absolue et le début de la République.


มาตราชั่ง ตวง วัด






วันพุธที่ 18 กันยายน พ.ศ. 2556

เคล็ดลับ!!! ความจำดี-อ่านและรู้แล้ว ให้ "รีบนอนให้หลับ"

"ความสำเร็จในทางการศึกษา มิได้มาเพราะโชคช่วย หรือด้วยคำพร่ำภาวนา แต่มาจากการไขว่คว้า พยายาม เอาจริงเอาจังและมีวินัย"
เผย...เคล็ดลับ!!! ความจำดี-อ่านและรู้แล้ว ให้ "รีบนอนให้หลับ"

เคล็ดให้ความจำระยะยาวฝังหัว พอรู้แล้วให้งีบ หลับกลางวันเสีย มีข้อแนะนำกับผู้ที่อ่านข่าวเรื่องนี้ว่า หากอยากจะจดจำให้ได้แม่น พออ่านจบแล้วให้ไปรีบนอนงีบให้หลับเสีย 
นักวิจัยสมองของมหาวิทยาลัยไฮฟาของอิสราเอล ได้สำรวจพบวี่แววว่า การนอนช่วยเก็บงำความจำระยะยาวที่บางครั้งบางคราวมักจะผ่านไปเร็วให้ โดยเฉพาะหากได้ นอนกลางวันได้นาน 90 นาที จะได้ผลดีที่สุด 
นายอาวี คาร์นี นักวิทยาศาสตร์ยอมรับว่า “เราก็ยังไม่รู้กลไกของขบวนการความจำที่เป็นไปตอนนอนหลับชัดเจนเหมือนกัน แต่ผลการวิจัยส่อว่า มันอาจจะเป็นไปได้ว่าช่วยเร่งฝังหัวไว้ให้เร็วขึ้น” 
ความจำระยะยาว หมายถึงความจำที่คงอยู่กับเราได้แรมปี อย่างเช่น การได้รับอุบัติเหตุทางรถ หรือความจำในวิธีการต่างๆ เช่น การฝึกตีกลอง 
เขารายงานผลการศึกษาวิจัยในวารสาร “ประสาทวิทยาศาสตร์ธรรมชาติ” ของสหรัฐฯว่า ได้ทำการศึกษาโดยการบอกให้กลุ่มตัวอย่าง 2 กลุ่ม จดจำวิธีการบางอย่าง หลังจากนั้นให้กลุ่มที่หนึ่งงีบตอนบ่ายไปนาน 1 ชม. พบว่ากลุ่มที่ได้งีบ แสดงให้เห็นว่าทำงานได้ดีขึ้นกว่าเดิมมาก ทั้งยังพบด้วยว่า การหลับชั่ว 90 นาที ช่วยให้สมองเก็บงำความจำระยะยาวได้เร็วขึ้นมาก 
ดร.คาร์นีกล่าวชี้ว่า “การนอนงีบกลางวัน จะช่วยย่นระยะเวลาของการเก็บงำความจำ แทนที่ต้องใช้เวลาตั้ง 6-8 ชม. สมองสามารถบีบอัดความจำ ชั่วในเวลาหลับแค่ 90 นาที เอาไว้ได้”.


Le Coq Gaulois

Prière des dieux Celtes - Prière à nos dieux
Composée en 1994 par le druide Ambigatos.
"Loué sois-tu Dagodevos, dieu tout puissant et très bon
Toi qui nourrit de ton chaudron notre corps physique et notre âme incréée
Loué sois-tu Teutatès, père du Peuple Celte
Toi qui défends la culture et l'identité des Celtes menacés
Et qui rassemble dans notre égrégore tous les ancêtres de notre race
Loué sois-tu Taranis, maître des phénomènes atmosphériques
Toi qui nous donnes jour après jour la force de lutter dans les combats
Loué sois-tu Lugos, lumière du monde
Toi qui nourris de ta science parfaite notre esprit et notre intellect
Loué sois-tu Esus, prince de l'univers, maître cosmique des druides
Dont les subtiles vibrations nous relient directement à l'Incréé
Loué sois-tu Ogmios, premier de tous les druides
Toi qui fis don à notre peuple de ton écriture sacrée
Loué sois-tu Bélisama, reine très brillante et très rayonnante
Toi qui protège nos guerriers dans les périls qui les guettent
Loué sois-tu Sucellos, protecteur des foyers Celtes
Toi qui aides le vieillard à franchir l'initiation suprême
Loué sois-tu Cernunnos, symbole de la nature féconde,
Toi qui veilles avec bienfaisance sur les animaux de nos forêts
Veuillez tous ensemble, intercéder pour nous
Auprès de celui dont vous êtes les émanations
Et dont la connaissance échappe à notre entendement
L'Incréé qu'aucun de nous ne peut regarder en face
Pour qu'il renforce notre égrégore
De ses vibrations d'amour, de paix et d'harmonie
Afin que nous puissions appréhender et comprendre
Chacun selon son degré d'évolution de son âme
Les leçons des druides antiques, celles de ceux d'aujourd'hui
Et celles que vous voudrez bien nous adresser
Pour nous aider à vous rejoindre un jour
Dans le monde de la Paix, de la Félicité et de la Lumière
Le Sedodumno vers lequel nous aspirons tous,

Awen !"
 
Une belle leçon d'amour et de fraîcheur à méditer n'est ce pas ? Que cette prière nous rappelle d'où nous venons et qu'elle nous donne chaque jour la force nécessaire !


Le Coq Gaulois
Le mot latin Gallus signifie à la fois "coq" et "gaulois". Certaines monnaies de l'Antiquité étaient frappées d'un coq, mais l'animal ne servait pas encore d'emblème aux tribus de La Gaule. C'est progressivement que la figure du coq est devenue la représentation symbolique du peuple français la mieux partagée par tous.
Au Moyen Age, le coq gaulois est largement utilisé comme symbole religieux, signe d'espoir et de foi. C'est à partir de l'époque de la Renaissance que le coq commence à être rattaché à l'idée de Nation française qui émerge peu à peu. Sous le règne des Valois et des Bourbons, l'effigie des Rois est souvent accompagnée de cet animal censé représenter la France dans les gravures, sur les monnaies.
Même s'il reste un emblème mineur, le coq est présent au Louvre et à Versailles. C'est la période révolutionnaire qui va consacrer le coq comme représentation de l'identité nationale. On le voit figurer sur un écu, orné du bonnet phrygien, sur le sceau du Premier consul et l'allégorie de la fraternité porte souvent un bâton surmonté d'un coq.
Napoléon substitue l'Empire à la République et dès lors l'aigle remplace le coq car pour l'Empereur : "Le coq n'a point de force, il ne peut être l'image d'un empire tel que la France". Après une période d'éclipse, les "Trois Glorieuses" de 1830 réhabilitent l'image du coq français et le Duc d'Orléans, c'est à dire Louis-Philippe, signera une ordonnance indiquant que le coq devrait figurer sur les drapeaux et les boutons d'uniformes de la garde nationale.
Le sceau de la IIe République représente la figure de la Liberté tenant un gouvernail marqué du coq, mais le coq continue d'être utilisé parallèlement au symbole de l'aigle, préféré par Napoléon II, comme signe de la permanence de l'Empire.
La IIIe République voit la grille du Palais de l'Elysée s'orner d'un coq, "la grille du coq" que l'on peut voir encore actuellement. La pièce d'or de 20 francs frappée en 1899, est elle-même ornée d'un coq.
Lors de la Première Guerre mondiale, l'affirmation du sentiment patriotique va faire du coq la figure de la résistance et du courage français face à l'aigle prussien. Cette représentation manichéenne sera de plus en plus utilisée à partir de ce moment, notamment par les caricaturistes, le coq devenant le symbole d'une France aux origines paysannes, fière, opiniâtre, courageuse et féconde.
Pour les étrangers aussi, le coq symbolise la France, même si c'est un animal auquel on ne prête pas que des qualités. Si le coq n'apparaît pas comme un symbole officiel de la République, il représente bien une certaine idée de la France dans l'imaginaire collectif, notamment sportif.

 

 

 


La Marseillaise
Fruit de la Révolution française, l'hymne national accompagne la République naissante et combattante. Survivant aux deux Empires, à la Restauration et à l'Occupation, la République ne l'officialise définitivement qu'en 1946. Claude-Joseph Rouget de Lisle, capitaine du génie en garnison à Strasbourg, compose cet air dans la nuit du 24 au 25 avril 1792, à la demande du maire de cette ville, le baron de Dietrich. Le chant, intitulé Chant de guerre pour l'armée du Rhin, se répand dans le pays. Un général de l'armée d'Egypte, François Mireur, venu à Marseille afin de mettre au point la marche conjointe des volontaires de Montpellier et de Marseille, le fait paraître sous le titre de Chant de guerre aux armées aux frontières. Les troupes marseillaises l'adoptent alors comme chanson de marche. Ils l'entonnent lors de leur entrée à Paris, le 30 juillet 1792, et les Parisiens le baptisent La Marseillaise.

Sous la Première République, cet hymne fait partie des airs et chants civiques qui ont contribué au succès de la Révolution. Les deux Empires, la Restauration et la IIe République lui préfèrent des chants de circonstance. Il faut attendre la IIIe République pour que La Marseillaise retrouve son rang d'hymne national en toutes les occasions où les musiques militaires sont appelées à jouer un air officiel.

L'Etat français le conserve et le Gouvernement de la France libre lui redonne un statut de premier ordre aux côtés de l'hymne officieux, Le Chant des Partisans. Enfin, La Marseillaise est instituée hymne national par la Constitution de la IVe et de la Ve République (art. 2 de la Constitution du 4 octobre 1958). En 1974, le président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, la fait modifier d'après les partitions anciennes et réharmoniser avec un rythme différent. A partir de 1981, l'hymne sera de nouveau interprété d'après les partitions et le rythme en vigueur jusqu'en 1974.
Rouget de Lisle chantant pour la première fois
la Marseillaise chez le maire de Strasbourg.

Le Départ des Volontaires ou La Marseillaise,
sculpté par François Rude sur un pied de l'Arc.



Les paroles de la Marseillaise
 1er couplet
Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé (bis)
Entendez vous dans les campagnes
mugir ces féroces soldats
Ils viennent jusque dans vos bras,
égorger vos fils, vos compagnes
Aux armes citoyens ! Formez vos bataillons !
Marchons, marchons, qu'un sang impur
abreuve nos sillons
 2e couplet
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de Rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français ! pour nous, ah ! quel outrage !
Quels transports il doit exciter !
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !
3e couplet
Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient !
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !
4e couplet
Tremblez, tyrans ! et vous, perfides,
L'opprobre de tous les partis,
Tremblez ! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leur prix (bis).
Tout est soldat pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux
Contre vous tout prêts à se battre
5e couplet
Français ! en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups.
Épargnez ces tristes victimes
A regret s'armant contre nous (bis).
Mais le despote sanguinaire,
Mais les complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui sans pitié
Déchirent le sein de leur mère
 6e couplet
Nous entrerons dans la carrière,
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et les traces de leurs vertus (bis).
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.

7e couplet


Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Liberté, Liberté chérie !
Combats avec tes défenseurs (bis).
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirant
Voient ton triomphe et notre gloire !


Le Drapeau Tricolore
La Constitution de la Ve République pose dans son article 2 que l'emblème national est le drapeau tricolore bleu, blanc, rouge. Ce drapeau tricolore, visible sur les bâtiments publics, lors des commémorations, au cours des manifestations sportives, est le résultat d'une longue évolution.
Héritage de la Révolution et de la République, il symbolise la Nation. Les monarques qui ont régné sur la France ont porté les trois couleurs distinctement : le bleu, le blanc et le rouge.
La bannière bleue flotte pour le couronnement de Charlemagne, elle rappelle la chape de Saint Martin qu'il donna à un pauvre. De Clovis à Charles X, le manteau royal est bleu azur, paré de fleurs de lys d'or, symboles de loyauté et de fidélité.
Sous le règne de Hugues Capet et sous sa descendance, c'est l'oriflamme rouge de Saint Denis, protecteur du royaume, qui est l'étendard du Roi. Le blanc a été de 1638 à 1790 la couleur du drapeau royal et du pavillon de la marine. De 1814 à 1830, il a été aussi la couleur des drapeaux de l'armée Royale.
C'est la Révolution française qui va instituer le drapeau tricolore. Lors de la fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, le Champ de Mars est orné du pavillon aux trois couleurs.
Un décret du 27 pluviôse An 2 (1794) stipule : "Le pavillon, ainsi que le drapeau national, sera formé des trois couleurs nationales disposées en trois bandes égales, de manière à ce que le bleu soit attaché à la garde du pavillon, le blanc au milieu et le rouge flottant".
La Restauration de 1815 souhaitera rétablir le drapeau blanc, symbole de continuité avec la royauté, le soulèvement de 1848 tentera d'établir le drapeau rouge comme étendard de la République. Le drapeau tricolore ne sera plus contesté : en lui se reconnaissent peu à peu toutes les familles et tous les courants d'opinion qui composent la nation française.

Astérix et Obélix

Astérix et Obélix : l'histoire de cette BD et de ses auteurs

Personnages mythiques de la bande dessinée franco-belge, Astérix le gaulois et son compère Obelix sont nés à l'aube des années 60 des plumes de Goscinny et Uderzo, deux artistes français. Retour sur une série devenue institution internationale, vendue à plusieurs centaines de millions d'albums à travers le monde, et qui se décline, entre autres, en parc d'attractions et en longs-métrages cinéma.

Goscinny et Uderzo

Peu de temps après leur rencontre, en 1951, René Goscinny et Albert Uderzo, tous deux auteurs de bandes dessinées, s’installent à Paris, dans les bureaux de la compagnie belge World Press.
Là, ils créent plusieurs personnages, dont le plus connu, Oumpah-pah, finit par être adapté en 1958 pour une publication dans le magazine Tintin.
Entre temps, les deux hommes s’associent à Jean-Michel Charlier pour créer, en 1955, la société de publication Edipresse / Edifrance.
C’est cette même société qui lance, en 1959, le journal de bande dessinées Pilote, dont les deux hommes prennent la tête.
Pour le premier numéro, après moultes réflexions, ils finissent par choisir de créer une série historico-comique, et bien rapidement, leur choix se porte sur l’époque gauloise : Astérix est né.

Asterix et Obelix

Un petit gaulois maigrichon, un grand colosse pas très futé, un chien, de la potion magique, des jeux de mots, et de la satire : il n’en faut pas beaucoup plus pour que la série, initialement publiée dans les pages de Pilote, devienne un succès immédiat.
Dès 1961, les aventures d’Astérix sont éditées en album et, devant l’engouement du public, Goscinny et Uderzo finissent par abandonner dès 1967 leurs autres projets (Iznogoud, etc.) pour se consacrer corps et âme à Astérix.
Les tirages des albums dépassent alors le million d’exemplaires en France et les premiers dessins animés adaptés sortent en salle.
Lorsque Goscinny meurt d’une crise cardiaque, en 1977, Uderzo décide cependant de continuer son œuvre. En 1979, il fonde les Éditions Albert-René, et y publie l’année suivante le premier Astérix écrit sans Goscinny.

Un succès multimédia

Durant les années 80, Uderzo continue ainsi de sortir de nouveaux albums, en parallèle de nouveaux dessins animés, et de l’ouverture, en 1989, du parc d’attractions Parc Astérix.
Les années 90 voient le rythme de parution se ralentir un peu plus encore, et la réception critique se faire plus mitigée.
Puis en 1999, Claude Zidi réalise Astérix et Obélix contre César, un carton au Box Office.
En 2002, la suite, réalisée par Alain Chabat, est encore mieux reçue de par le monde, ce qui n’est pas le cas d’Asterix et Obelix aux Jeux Olympiques (2008), critiqué par la presse.
En 2009, enfin, Uderzo fête les 50 ans de la série en publiant le 34è album de la série, un album anniversaire, Le Livre d’Or.